Apparues dès l’origine de la Franc-Maçonnerie au premier tiers du dix-huitième siècle, les bannières ou étendards de loges reflètent l’identité de celles-ci.

Faciles à transporter pour les réunions dans des lieux divers et changeants, ou des arrières salles de tavernes, elles font partie du mobilier de la loge. Un poste d’ Officier y est attaché. Elles expriment aussi la présence de la Franc-Maçonnerie et des Maçons dans la Cité et dans le siècle, lors de manifestations nationales ou régionales, au même titre que les étendards des corporations de métiers.

À Toulouse leur dernière apparition publique remonte à un siècle, pour célébrer le Traité de Versailles qui mettait un terme à la Première Guerre Mondiale et saluait le plan de Paix en douze points du Président Wilson qui créait la Société des Nations, ancêtre de l’ O.N.U.

Les premières bannières qui étaient en soie brodée, peuvent comprendre outre le nom de la loge, diverses informations comme l’année de création, le numéro dans l’Obédience, la devise souvent latine choisie par les Frères, et des symboles spécifiques à l’atelier.

Tombées un peu en désuétude au dernier siècle, l’attrait pour les bannières semble connaître un certain renouveau qui s’exprime dans la modernité des décors.