L’écrivain Christian Louis vient de sortir un nouveau livre : le petit dernier d’une soixantaine déjà publiée et le premier de la trilogie «L’assassinat de Saint-Béat» ! Le tome I, «La rivière de la discorde», n’est que le début et le fruit de 6 années d’enquête, à la fois de terrain et d’archives. Ce roman policier historique de 261 pages, est tiré de faits réels qui se sont déroulés en 1781 à Saint-Béat.

«Tout part de l’assassinat du Seigneur de Marignac, Bertrand de Fondeville, par un marchand de bois de Saint-Béat, Gérard Martin et son fils cadet. Ce qui a déclenché en moi cette envie d’écrire sur ce fait divers, c’est la question de savoir pourquoi un simple marchand d’une petite cité royale des Pyrénées fut défendu à l’époque par un célèbre avocat parisien, collaborateur de Voltaire pour l’affaire Calas : Élie de Beaumont ! Cela m’a semblé étrange, m’amenant à la question : mais quel lien entre ces personnes ?», explique Christian Louis, lequel a donc décidé de mener sa propre enquête, allant jusqu’à remonter 30 ans en arrière sur les événements qui se sont passés avant le crime.

«J’ai voulu comprendre les causes de la rivalité existant entre deux familles qui, au XIXe siècle, vont devenir très célèbres», ajoute l’auteur dont on peut trouver le livre à l’office de tourisme Pyrénées 31, en l’occurrence sur le site de Saint-Béat, ainsi qu’à la maison de la presse à Luchon. La première partie de «L’assassinat de Saint-Béat» se déroule entre 1748 et 1768 et se résume à cela : «Le marchand de bois fait prospérer ses affaires mais il ne respecte ni les lois ni les coutumes locales. Il se heurte au seigneur de Marignac…».

Ainsi, les fils de ce drame se tissent au fil de l’eau… Cet homicide réel va plonger les lecteurs dans la vie quotidienne des Pyrénéens de nos vallées d’avant la Révolution.